Le Palmarès des MBA et executive MBA

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La parole au n°1

Christophe Bénaroya, directeur de l’Aerospace MBA de Toulouse Business School

Lancée l’année dernière, la nouvelle formule de l’Aerospace MBA apparaît comme un succès. « Nous constatons une grande cohésion de la promotion », se félicite Christophe Bénaroya, directeur de la formation. Qu’ils soient en full time ou en part-time, les participants se retrouvent désormais à chaque regroupement. Et lorsque les seconds retournent en entreprise, les premiers bénéficient d’enseignements complémentaires. « Ils approfondissent la dimension soft skill, en utilisant notamment notre centre pédagogique The Cube, aménagé pour faciliter les interactions. Ou encore travaillent sur des projets concrets, comme cette année, une étude de marché en Inde et en Chine pour Aura, un tout nouveau constructeur aéronautique en train de se monter à Toulouse », note le directeur du programme.

Impacté par les aléas internationaux qui rendent aujourd’hui difficile la venue de participants d’Iran, du Liban, du Brésil ou encore d’Égypte, le MBA pourrait opérer une nouvelle mutation. « Nous réfléchissons à une nouvelle modularité autour de regroupements plus courts, de 15 jours mais sur une durée plus longue, qui pourrait aller jusqu’à 3 ans, comme cela se fait pour certains MBA aux États-Unis. Ce pourrait être une solution pour les entreprises, en termes de lissage du coût et de la fidélité de leur participant. Une autre piste serait d’introduire des enseignements distanciels pour la partie académique », commente Christophe Bénaroya.

Cette seconde voie permettrait de proposer des cours communs aux participants de l’Aerospace MBA et à ceux de l’Executive MBA, dispensé aujourd’hui en français. « Les premiers sont à la recherche de partage d’expérience dans d’autres secteurs et les seconds d’une ouverture plus large à l’international », poursuit le directeur du programme. Un premier test sur un module pourrait être expérimenté à la rentrée de l’automne 2020. 

G. Ginibrière