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Guide 2019 des formations au CI : questions à Annemijn Perrin

 

 

 

 

 

 

Annemijn Perrin, Conseillère du commerce extérieur de la France (CCEF) est en charge de l’édition 2018 du guide des métiers de l’international. La deuxième édition du guide des métiers à l’international, réalisée à l’initiative du comité Auvergne Rhône-Alpes des CCE est paru en mai 2018. Une version actualisée et enrichie d’un premier guide, publié en 2015.

 

Le Moci. Quel a été votre méthodologie pour cette nouvelle édition ?
Annemijn Perrin. Nous avons procédé un peu différemment de ce qui avait été fait il y a trois ans. S’il s’agit toujours dans nos fiches métiers de mettre en avant les missions, les compétences et responsabilités liées aux métiers, nous avons un peu moins mis en avant les écoles qui y conduisent. Car il n’existe pas une seule trajectoire d’éducation et il est possible de se former tout au long de la vie. Il est vrai que les entreprises françaises ont du mal à se défaire de la culture du diplôme, mais j’observe cependant que ce réflexe est en train de se modifier petit à petit.

 

Le Moci. Quelles sont les nouveautés ?
A. P. Une vingtaine de fiches métiers supplémentaires ont été intégrées, puisque de nouvelles fonctions émergent, par exemple dans le numérique ou la recherche et l’innovation. Des fiches ont été regroupées car elles recouvraient les mêmes missions, d’autres ont été actualisées dans les filières classiques de l’industrie, des transports ou des douanes.

 

Le Moci. À qui s’adresse le guide ?
A. P. Quelque 20 000 exemplaires ont été distribués dans les écoles ou les lycées. On se rend compte que même si les étudiants ont une culture très digitale – et d’ailleurs le guide est consultable en version numérique – ils apprécient de feuilleter la version papier. Le guide peut intéresser les étudiants déjà inscrits dans des études liées au commerce international, mais il est aussi à mon sens un outil d’aide à l’orientation très pertinent pour les lycéens de Terminale qui s’interrogent sur leurs études supérieures. Notre objectif est de donner le goût de l’international, notamment des métiers de l’import ou de l’export et du commerce international. Mais il s’agit aussi d’expliquer que tout savoir-faire – celui d’un boulanger, d’un boucher, d’un coiffeur… – peut s’exercer à l’international.

Propos recueillis par Gaëlle Ginibrière

 

 

 

 

 

 

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