• Allocation de formation.
Rémunération versée à un salarié qui se forme en dehors du temps de travail. Elle correspond à 50 % de son salaire net de référence.
• APEC (Association pour l’emploi des cadres).
Association privée paritaire financée par les cotisations des cadres et des entreprises.Elle accompagne et conseille les cadres dans la recherche de leur premier emploi et la construction de leur parcours professionnel.
• Bilan de compétences.
Démarche d’analyse et d’évaluation du parcours, des capacités, des éléments de motivation, des compétences professionnelles et personnelles d’un salarié afin de définir un projet professionnel adapté à son profil et aux réalités du marché de l’emploi afin de l’orienter vers la formation adéquate.
• Blending learning.
Mode d’apprentissage qui alterne entre des sessions à distance en ligne (e-learning, visioconférences…) et des séances en présentiel, qui réunissent formateurs et participants dans le même espace.
• Conseil en évolution professionnelle.
Service d’accompagnement gratuit, confidentiel et personnalisé (organisé sur le temps libre du salarié) accessible à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle : formation, mobilité, création d’activité.
• CIF (Congé individuel de formation).
Dispositif existant jusqu’au 31 décembre 2018, permettant à un salarié de suivre, en s’absentant de son poste, des actions de formation afin d’obtenir une qualification, évoluer, se réorienter ou préparer et passer un examen. La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 l’a remplacé par le CPF de transition professionnelle depuis le 1er janvier 2019.
• CPIR (Commission paritaire interprofessionnelle régionale).
Elles sont chargées depuis la mise en œuvre de la réforme professionnelle en vigueur en 2019 de financer les projets de transition professionnelle ainsi que de valider les projets de reconversion des démissionnaires et de suivre la mise en œuvre du conseil en évolution professionnelle (CEP).
• Contrat de professionnalisation.
Contrat de travail incluant une formation en alternance afin d’acquérir une qualification professionnelle enregistrée au RNCP, sauf dans le cas du « contrat de professionnalisation expérimental »,
testé dans certains territoires, et qui peut être conclu « en vue d’acquérir des compétences définies par l’employeur et l’opérateur de compétences, en accord avec le salarié ». Sa durée peut désormais être portée à 36 mois (contre 24 actuellement) pour certains publics prioritaires. Le contrat de professionnalisation peut désormais être exécuté en partie à l’étranger pour une durée qui ne peut pas excéder un an.
• CPF (Compte personnel de formation).
Ce compte permet aux salariés de se former tout au long de leur vie professionnelle quelle que soit leur situation ou leur contrat de travail. Il est alimenté automatiquement à la fin de chaque année à proportion du temps de travail réalisé. Jusque-là calculé en heures, il donnera droit avec la réforme de la formation professionnelle à un crédit de 500 euros annuels (800 euros pour les moins qualifiés) sur 10 ans. La monétisation du CPF et le lancement d’une application numérique dédiée, prévue pour l’automne 2019, pourraient conduire les actifs à mobiliser directement leurs droits pour financer la formation de leur choix. Pour les salariés, l’accord de l’employeur demeurera cependant nécessaire si la formation est réalisée en tout ou partie pendant le temps de travail.
• CPF de transition professionnelle.
Ce mécanisme permettant à des salariés de changer de métier ou de profession, instauré par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, remplace le CIF depuis le
1er janvier 2019. Il est financé par la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR).
• CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) et CQPI (certificat de qualification professionnelle inter branches).
Certification métier reconnue par les entreprises d’une ou de plusieurs branches professionnelles, qui atteste l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice d’un métier donné.
• CVAE (congé pour validation des acquis l’expérience).
Tout salarié ou agent public justifiant d’une expérience professionnelle d’un an (24 mois pour une personne en CDD) peut demander à son employeur un congé pour préparer la validation des acquis l’expérience ou participer aux épreuves de validation. Sa durée maximale est de 24 heures par validation.
• DIF (Droit individuel à la formation).
Ce dispositif a été supprimé au 1er janvier 2015, remplacé par le CPF. Les heures acquises au titre du DIF peuvent être utilisées jusqu’au 31 décembre 2020, elles sont monétisées à hauteur de 15 euros par heure, comme les heures CPF acquises jusqu’en 2018.
• Executive MBA.
Programme qui s’adresse à des dirigeants ou futurs dirigeants qui souhaitent rester en poste. Les cours se déroulent en temps partagé sur une durée variant généralement entre 16 et 24 mois et la plupart des programmes proposent des séminaires à l’étranger.
• France Compétences.
A compter du 1er janvier 2019, France compétences remplace, dans le cadre de la réforme professionnelle, les quatre instances nationales précédentes (Copanef, Cnefop, CNCP et FPSPP). Cette agence a pour mission de répartir les fonds de la formation collectés auprès des entreprises, de faire évoluer les enveloppes consacrées aux différents dispositifs de formation.
• Formation certifiante.
Une formation certifiante permet d’obtenir un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification professionnelle (CQP ou CQPI).
• Formation diplômante.
Une formation diplômante permet d’obtenir un diplôme national (BTS, licence pro, master, doctorat…) ou un diplôme d’État (permettant d’exercer une profession donnée comme kinésithérapeute ou infirmier).
• Formation inter-entreprises.
Formation délivrée à des stagiaires provenant de plusieurs entreprises.
• Formation intra-entreprise.
Formation délivrée aux salariés d’une même entreprise ou d’un même groupe et adaptée à leurs besoins spécifiques.
• Master of business administration (MBA).
Référence sur le marché de la formation internationale des dirigeants, le MBA n’est pas un diplôme d’État, ce qui implique que chaque établissement est libre en matière d’admission ou de contenu des programmes. D’où une qualité très inégale des programmes.
• MOOC (Massive Open Online Courses).
Ces « cours en ligne ouverts et massifs » sont délivrés sur une plate-forme internet, à laquelle les personnes inscrites se connectent. Ils prennent la forme de vidéos, documents interactifs et peuvent être accompagnés d’exercices ainsi que d’espaces d’échanges interactifs.
• Opérateur de compétences (Opco).
Créés au 1er janvier 2019, ils remplaceront dès leur agrément – qui interviendra au plus tard le 1er avril 2019 – les Opca. Leur mission évolue avec l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions. Ils interviennent sur le plan de développement des compétences des entreprises de moins de 50 salariés et le dispositif de reconversion et la promotion par l’alternance baptisé Pro-A. À partir d’avril 2019, ils pourront aussi être amenés à prendre en charge les contrats d’apprentissage non financés par les Régions sur la base des coûts déterminés par les branches professionnelles. Avant le lancement à l’automne 2019 de l’application mobile, ils seront toujours amenés à prendre en charge les demandes de formation des salariés au titre du compte personnel de formation (CPF).
• OPMQ (Observatoires des métiers et qualifications).
Ils ont pour mission d’assurer le suivi et l’anticipation de l’évolution des métiers et qualifications ainsi que de détecter les métiers émergents au sein d’une ou plusieurs branches professionnelles.
• Période de professionnalisation.
Parcours de formation en alternance destiné à acquérir une qualification reconnue ou le suivi d’actions de formation. Ce dispositif a disparu au 1er janvier 2019 et est partiellement remplacé par la « Reconversion ou promotion par alternance » (la Pro-A), dont les modalités doivent encore être précisées.
• Plan de formation.
Il devient dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle le plan de développement des compétences.
• Plan de développement des compétences.
Nouvelle appellation du plan de formation il fait apparaître une nouvelle distinction entre formations « obligatoires » (celles qui conditionnent l’exercice d’une activité ou d’une fonction en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et réglementaires) et formations à l’initiative de l’employeur.
• Reconversion ou promotion par alternance (Pro-A).
Nouveau dispositif remplaçant la période de professionnalisation, il vise à faciliter l’évolution ou la réorientation professionnelle, via une formation en alternance visant une qualification reconnue. Destinée aux titulaires d’un CDI ou d’un Contrat unique d’insertion à durée indéterminée, l’action de formation fait l’objet d’un avenant au contrat de travail.
• RNCP (répertoire national des certifications professionnelles).
Il répertorie les diplômes et titres à finalité professionnelle et les certificats de qualification professionnelle. Les titres de niveau I correspondent à un bac +5 et plus, les titres de niveau II correspondent à un bac+3, les titres de niveau III à un bac +2 et les titres de niveau IV à un niveau bac.
• VAE (validation des acquis l’expérience).
Ce dispositif permet de valoriser les connaissances et savoirs engrangés à l’occasion d’une activité salariée ou non afin d’obtenir une certification, sans forcément suivre (ou en suivant partiellement) une formation. Depuis le 1er octobre 2017, il suffit d’un an d’expérience en rapport direct avec la certification ciblée pour présenter un dossier.