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Guide 2018 (non officiel) des réseaux d’affaires francophones : associations d’entrepreneurs (réseaux, clubs…)

 

 

 

 

 

 

Forum francophone des affaires (FFA)
Créé en 1987 lors du « Sommet des chefs d’États et de gouvernements francophones », le Forum francophone des affaires (FFA) est une structure institutionnelle qui se présente comme le réseau international qui fédère les entreprises des pays francophones.
Mission : faciliter les échanges entre les entreprises et accroître l’influence du secteur privé dans l’économie des pays.
Site web : http://www.ffa-int.org

 

French Tech Hubs
Pour accélérer la dynamique des start-up françaises à l’international, l’initiative « French Tech », lancée en 2013, a mis en place le programme international des « French Tech Hubs » dont l’ambition est de structurer les communautés French Tech dans les grandes métropoles d’innovation dans le monde.
Objectifs : créer et structurer à l’international des communautés ‘Tech’ françaises et francophiles (entrepreneurs, dirigeants, investisseurs, structures d’accompagnement, acteurs institutionnels…) afin de favoriser le développement international des start-up françaises.
Membres : 300 entrepreneurs-mentors et 1 000 start-up réunis au sein d’un réseau mondial de 22 French Tech Hubs labellisés.
Réseau mondial : Abidjan, Barcelone, Berlin, Dubaï, Hong Kong, Israël (Tel Aviv), Le Cap, Londres, Los Angeles, Milan, Montréal, Moscou, New York, Pékin, San Francisco, São Paulo, Séoul, Shanghai, Shenzhen, Taïwan (Taipei), Tokyo, Vietnam (Hanoï, Hô-Chi-Minh-Ville, Da Nang, Hai Phong).
Site web : http://www.lafrenchtech.com

 

FOCUS

Un réseau mondial de connexion des communautés « Tech »
Les French Tech Hubs permettent de connecter à l’international l’écosystème français de start-up. Inversement, la communauté des French Tech Hubs vise à faire découvrir l’écosystème français de la Tech aux acteurs locaux (investisseurs, entreprises, entrepreneurs, cadres, incubateurs, accélérateurs, média et les aider à saisir les opportunités qu’offre la France (recrutement de talents, opportunités d’investissement…). Chaque « French Tech Hub » dispose d’un portail web qui cartographie l’ensemble des acteurs de l’écosystème (incubateurs, espace de co-working, investisseurs, start-up françaises… implantés localement).

 

Association progrès du management (Apm)
Fondée en 1987, l’Association progrès du management ou Apm est un réseau actif à l’international dans le domaine de la formation managériale qui fédère des dirigeants francophones du monde entier. Le français est leur langue de travail. Au sein de son réseau, dans tous ses clubs présents en Europe, Afrique, Asie ou en Amérique du Nord, les échanges et réunions autour des experts se font en français.
Objectif : animer des clubs de réflexion, d’échanges et de formation à destination des chefs d’entreprise qui souhaitent se perfectionner dans le but de faire progresser durablement leur structure.
Animation du réseau : une fois par mois, le dirigeant adhérent rejoint son Club Apm local pour une journée de formation et de rencontres. Les dirigeants partagent leurs expériences, débattent sur des problématiques managériales.
Membres : 7 800 dirigeants d’entreprise.
Réseau : 390 clubs répartis dans 32 pays.
Site web : https://www.apm.fr

 

FOCUS

Un club de managers discret, mais en pleine expansion internationale
L’Apm, que préside Christian Barqui, n’est pas un réseau d’affaires mais un réseau d’idées, de savoirs et d’expériences sur le progrès de l’entreprise. En tant que club de réflexion, il incite ses dirigeants à s’interroger sur la meilleure manière d’entreprendre. Concrètement, au sein de chaque club, en France et à l’étranger, les adhérents se réunissent une fois par mois pour mieux identifier les pratiques managériales qui fonctionnent ou ne fonctionnent pas, celles qui peuvent être copiées, adaptées ou complètement révisées. Dans un club Apm, les membres ne parlent pas seulement d’économie ou de management, mais ils repensent la culture, la société, les différences, les relations humaines. D’abord né en France, puis en Belgique, le réseau des clubs Apm connaît depuis quelques années une forte expansion internationale. Après Madrid, Londres, Lisbonne, Bucarest, Budapest, Prague…, des clubs Apm se sont constitués hors Europe à Shanghai, Bangkok, Montréal, Québec, Douala… L’Apm a inauguré en juin 2018 à Abidjan son premier club d’Afrique de l’Ouest.

 

Mission Internationale
Société d’accompagnement à l’international d’origine française, Mission Internationale est une société d’accompagnement des entreprises à l’international utilisant le levier de la francophonie. Elle est notamment à l’origine des premières Rencontres d’affaires francophones, prévues le 8 novembre prochain à Paris.
Objectifs : offrir un accompagnement sur mesure sur les territoires francophones comme le Canada, le Québec, la France et l’Afrique avec la possibilité de bénéficier d’un réseau dans un milieu professionnel favorisant les échanges et la coopération.
Site web : www.mission-internationale.com

 

Centre des jeunes dirigeants (CJD) International
Créé en 1938, le Centre des jeunes dirigeants (CJD) International s’est d’abord développé dans des pays francophones (Tunisie, Maroc…) avant d’élargir son réseau à l’international.
Mission : créer des alliances entre les entrepreneurs du monde francophone partageant les valeurs d’une économie plus respectueuse des parties prenantes de l’entreprise et de son environnement sociétal et environnemental ; mise en réseau entre chefs d’entreprise pour favoriser le partage et les échanges d’expérience.
Membres : 5 000 dirigeants d’entreprises dans 20 pays francophones et non francophones.
Réseau : des délégations internationales en Tunisie, au Maroc, au Québec, en République tchèque, à Monaco, au Bénin, en Mauritanie, au Sénégal, en Belgique, en Côte d’Ivoire, au Royaume-Uni, en Chine, à Madagascar, à l’Ile Maurice, en Guinée et au Burkina Faso.
Site web : www.cjdinternational.org

 

Club africain des entrepreneurs
Pour soutenir la cause entrepreneuriale en Afrique et principalement celle des TPE/PME, le Club africain des entrepreneurs permet des échanges entre entreprises du même secteur.
Animation du réseau : le Club propose à ses adhérents une formation annuelle de trois jours sur des enjeux actuels et critiques pour les PME. Il organise également des rencontres entre pairs lors de rendez-vous annuels et nationaux.
Objectif : accélérer la croissance et la performance des entreprises membres et favoriser les échanges entre elles.
Site web : http://clubentrepreneurs.africa

 

Réseau international des chaires Senghor de la francophonie
Créé en 2003, le réseau international des chaires Senghor de la francophonie a pour vocation de mailler les territoires francophones afin de former à la francophonie institutionnelle, mais aussi d’observer et de travailler de manière indépendante sur la francophonie.
Missions : diffuser un enseignement de base sur l’histoire, la géopolitique, et les institutions et les coopérations de la Francophonie ; produire de la recherche sur l’objet « francophonie » ; animer un débat d’idées sur le monde francophone et son évolution ; favoriser la coopération entre partenaires francophones.
Réseau : aujourd’hui fort de 18 chaires et de deux observateurs, le réseau est présent en Afrique, Amérique, Asie et Europe et concourt à faire progresser notre connaissance de la francophonie.
Site web : www.chaires-senghor.org

 

FOCUS

L’université Senghor d’Alexandrie essaime ses campus décentralisés
Peu connue en France, l’université Senghor (www.usenghor-francophonie.org), fondée il y a 25 ans à Alexandrie, en Égypte, est un opérateur de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui aide au renforcement des capacités dans les États africains via des formations dans diverses disciplines pour cadres des secteurs publics et privés de niveau master 1 et master 2. Elle essaime discrètement depuis cinq à six ans ses campus décentralisés sur le continent. « Il a été décidé en 2012-2013 de renforcer l’infrastructure et d’aller sur le terrain, relate Jean-Dominique Assié, un Français qui dirige l’institution. L’objectif est de former à la carte, à la demande, selon les besoins des pays, voire des entreprises, dans le cadre de partenariats avec des institutions locales ». Pour lui, c’est un plus par rapport à de grandes écoles « du nord » qui arrivent en Afrique avec des formations sur catalogue : « Il faut se méfier des standards internationaux qui se fracassent au contact des réalités locales » ironise-t-il. Exemples de formations : transports et mobilités urbaines au Maroc, avec le Codatu et l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de Rabat, financement démocratique au Bénin, pour l’Assemblée nationale locale. Ces « campus » légers sont aujourd’hui actifs dans huit pays africains* ainsi qu’en France et en Hongrie (mise en place à l’université de Szeged d’un Master en français pour former des cadres africains aux relations Europe / Afrique). Et son réseau commence à être conséquent : 400 à 450 formateurs experts francophones, 3 000 alumni, dont certains dirigent ministères ou grandes entreprises… « Ils nous ouvrent des portes » conclut Jean-Dominique Assié.

Christine Gilguy

*Bénin, Burkina Faso, Guinée, Côte d’Ivoire, Djibouti, Maroc, Sénégal, Togo

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