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La parole au n°1
Hadjila Krifa-Schneider, directrice du master Études européennes et internationales
Master proposé entièrement en anglais sur deux ans, le programme Management of europan affairs (MEA) se veut une formation multidisciplinaire, principalement orientée sur l’économie et le management, mâtinée de droit et de finance. « Elle offre une trajectoire professionnelle dans le public (collectivités territoriales, préfectures, ONU, institutions européennes, organisations publiques dans les pays d’origine des étudiants étrangers…) aussi bien que dans le privé (départements import-export de firmes internationales, marketing international ou européen, lobbying à Bruxelles…) », note Hadjila Krifa-Schneider, directrice du master. Quinze places sont proposées en première année et 24 en Master 2.
Très international – une douzaine de nationalités (européennes principalement, mais également asiatiques, et dans une moindre mesure américaines et africaines) sont représentées en deuxième année – le master MEA est le seul programme universitaire français à faire partie du « Suny model Eu ». Ce jeu de rôle sur le fonctionnement des institutions européennes, notamment du Conseil européen, est organisé par la State University of New York, en alternance à Bruxelles et New York : il simule une réunion du Conseil européen.
Dans chaque promotion, cinq étudiants français ont l’opportunité d’obtenir un double diplôme avec l’université allemande de Wildau TFH. « Quatre autres partenariats sont aujourd’hui à l’étude, qui pourraient déboucher sur des accords de mobilité et/ou de double-diplôme avec des universités américaines, irlandaises, tchèques et allemandes », poursuit Hadjila Krifa-Schneider. Petit plus : un séminaire d’immersion de trois jours à Bruxelles dans les institutions européennes, à la rencontre des fonctionnaires européens et permettant de participer à un autre jeu de rôle, celui qui simule le vote de deux directives européennes.
Gaëlle Ginibrière