Guide 2017 des formations : le palmarès des IAE (bac +5)

Rattachés à des universités, les 32 Instituts d’administration des entreprises (IAE) proposent des formations de niveau licence à doctorat en passant par le master dans 30 filières de management et se prévalent de 1 000 partenariats internationaux. La majorité des formations sont cependant des Masters 2. Tous programmes confondus, ils accueillent 49 500 étudiants et ont diplômé jusqu’ici 450 000 étudiants.

La parole au n°1

Nadine Tournois, responsable du master AMI

« Quelque 300 candidatures pour 25 à 30 places, le Master Affaires et management international se veut sélectif. Nous recrutons à bac +4 – ce qui correspond à l’étranger à un niveau bachelor – des étudiants parlant au minimum trois langues et ayant élaboré un projet professionnel précis. 80 % des cours sont assurés en anglais.
Plutôt centré à ses débuts sur l’Europe et la Russie, le programme intègre désormais un corps professoral et des promotions réellement internationaux. L’année dernière par exemple, nous comptions 29 nationalités parmi les 34 étudiants. C’est d’ailleurs la force du master : les cours d’interculturel s’adossent à leur vie quotidienne, ce qui leur permet de mieux comprendre cette dimension.
Une nouveauté a été lancée l’année dernière : les cours sont dispensés trois jours par semaine et tous les étudiants sont en contrat de professionnalisation dans des entreprises de la région le reste du temps. Cette pédagogie en alternance donne une expérience professionnelle en France aux étudiants étrangers, et dans les trois quarts des cas, ce contrat débouche sur une embauche. C’est aussi une formule qui correspond aux besoins des entreprises de notre territoire, jusqu’à Monaco.
Ce qui intéresse les employeurs, c’est la compétence culturelle et linguistique ainsi que le réseau d’origine des étudiants étrangers, qui sont chargés par les entreprises françaises de développer leurs activités dans leur pays d’origine. Nous proposons par ailleurs une cellule de coaching pour les étudiants qui veulent partir en V.I.E, soit toujours 15 % à 25 % de nos diplômés. »

Gaëlle Ginibrière