Guide 2017 des formations : le Palmarès des diplômes de niveau bac +4

Pour se caler sur le schéma LMD, beaucoup d’écoles post-bac proposent des cursus en trois ou cinq ans. Certaines ont cependant conservé une scolarité en quatre ans, conforme aux bachelors américains.

La parole au n°1

Denis Boissin, directeur du BBA in Global management

« Depuis l’année dernière, notre programme bénéficie du visa de l’État, qui reconnaît le niveau bac +4 en France. Nous l’avons d’ailleurs rebaptisé BBA plutôt que bachelor, qui désigne en France des formations en 3 comme en 4 ans.
La principale évolution est l’instauration il y a deux ans d’un concours d’admission. Il repose sur les résultats au TAGE post-bac, le dossier académique et un portfolio numérique dans lequel les étudiants doivent nous dire qui ils sont en dehors de l’école. La formation est entièrement enseignée en anglais, mais la maîtrise de la langue n’est pas un critère de recrutement : selon leur niveau, les étudiants suivent 3 à 9 heures d’anglais par semaine, ce qui au bout de deux ou trois mois de cours leur permet d’être à l’aise.
Sur le campus de Sophia-Antipolis, où se déroule le programme pour la France, plus de 56 % de nos étudiants sont internationaux. Les étudiants du BBA réalisent une partie de leur cursus auprès d’universités partenaires ou sur nos campus au Brésil, États-Unis et en Chine.
Ils choisissent une spécialisation dès la première année parmi les 11 proposées, tout en ayant la possibilité de suivre plus de cours s’ils hésitent encore entre deux spécialisations. Quatre formations à double compétence sont aussi ouvertes, permettant d’établir des passerelles entre marketing et ingénieurs dans le domaine de la gestion des zones marines ou le management de l’environnement par exemple.
L’équilibre que nous maintenons soigneusement entre connaissances et compétences professionnelles permet aux étudiants de s’insérer sur le marché de l’emploi ou de poursuivre leurs études en master, voire pour quelques-uns jusqu’au doctorat. 70 % de nos diplômés décident de travailler à leur sortie ».

Gaëlle Ginibrière