Si le marché espagnol offre des opportunités, malgré la crise, attention à soigner les modalités de paiement de vos contrats. Voici les dernières informations pratiques sur les pratiques de paiement BtoB en Espagne*.
Notes de risque pays
Euler Hermes : AA / risque significatif (mars 2012)
Coface : A4 (avril 2012)
Ducroire : court terme : 1/7 ; commercial : C ; risque de transfert : 1/7 (mai 2012)
Conditions de paiement
Délais de paiement habituels
Compte tenu du mauvais comportement payeur des PME espagnoles, il est recommandé de se limiter à un délai de 60 jours maximum.
Selon les principales sources (Altares et Intrum Justitia), le délai standard local va de 90 à 120 jours. Une nouvelle loi sur les délais de paiement (loi 15/2010 du 5 juillet 2010) prévoit un délai de paiement maximum de 60 jours (30 pour le secteur public) avec un calendrier de mise en place progressive jusqu’au 1er janvier 2013. La loi intègre également un renforcement des bonnes pratiques en matière de transparence dans les transactions commerciales. Compte tenu de la situation économique en Espagne, cette nouvelle disposition ne devrait pas avoir d’impact positif.
Risques de retards de paiement
Un retard est plus que probable si l’opération n’est pas sécurisée. Dans sa dernière étude parue en février 2012, Altares constate un retard de paiement moyen d’environ 22 jours à fin 2011, à, comparer avec les 29 jours constatés par Intrum Justitia, dans l’édition de juin 2011 de son European Payment Index. Pour la Coface, la courbe des incidents de paiement continue d’être préoccupante.
Acomptes à la commande
Obtenir des acomptes est possible. C’est même fortement recommandé en fonction de l’importance de la commande.
*Extrait de la fiche Espagne de l’Atlas des risques pays à l’usage des opérateurs du commerce international 2012. Le Moci N° 1916, juin 2012. Disponible sur www.lemoci.com,