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Dossier formation continue 2017 : Jérôme de Lavergnolle, président de la commission formation du CNCCEF

 

 

 

 

 

 

Le Moci. Depuis près de deux ans, le Comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) noue des partenariats avec les écoles de commerce pour faciliter l’intervention des CCE sur leur campus étranger. Où en est cette démarche ?

Jérôme de Lavergnolle. 66 partenariats ont déjà été signés avec des établissements de la conférence des grandes écoles (CGE). L’idée est que les CCE implantés à l’étranger interviennent dans les campus de ces pays sous forme de conférences ou de témoignages sur les difficultés interculturelles, les avantages à s’implanter dans un pays… Nous continuons à les développer, mais il faut reconnaître que ce type d’accord est plus facile à nouer avec des écoles qui ont déjà leur propre campus internationaux qu’avec celles qui s’appuient sur des universités étrangères partenaires. C’est une formule qui marche bien, mais qui cible davantage les étudiants en formation initiale.

 

Le Moci. Qu’en est-il pour la formation continue ?

Jérôme de Lavergnolle. Nous sommes un peu moins avancés sur le sujet, même si certains de nos partenariats sont davantage axés sur la formation continue. C’est par exemple le cas avec EM Lyon. Par ailleurs, nous travaillons actuellement à un accord que nous espérons signer prochainement avec HEC, autour de son offre Executive MBA : il concernerait la population de cadres locaux inscrits en Executive MBA sur ses campus étrangers. Mais nous en sommes aux balbutiements.

 

Le Moci. Quel autre type d’actions pourrait être envisagé ?

Jérôme de Lavergnolle. Par exemple, depuis 2016 notre comité à Madagascar s’appuie sur un dispositif de la CCI France Madagascar. Les CCE s’engagent à promouvoir les formations de la CCI et interviennent pour des entreprises locales sous forme de témoignages.
Il y a autre chose qui pourrait très bien marcher, et que nous envisageons de développer dans le futur. Dans les pays où les écoles de commerce françaises ne sont pas implantées, des actions pourraient être menées en partenariat avec les écoles locales pour expliquer ce que les entreprises françaises attendent d’un responsable commercial local ou d’un responsable financier local. En Pologne par exemple, des entreprises françaises sont confrontées à cette problématique de former leurs cadres polonais aux techniques de management français sans pouvoir s’appuyer sur des établissements français.

Propos recueillis par Gaëlle Ginibrière

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