Se lancer dans le e-commerce à l’export demande une préparation qui ne doit pas être prise à la légère. Protection de la marque, design et traduction du site, adaptation de l’offre et marketing, gestion des taxes… Voici quelques conseils pratiques pour ne rien oublier d’essentiel.
Conseil n° 1. Déposer sa marque et enregistrer son nom de domaine
– Vérifier l’existence ou non de la marque dans les pays choisis (dépôts/antériorité) ;
– Déposer sa marque en France auprès de l’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) et étendre la protection de sa marque à l’étranger ;
– Déposer sa marque auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) ;
– Enregistrer son nom de domaine (adresse du site Internet qui permet de le retrouver sur les moteurs de recherche) pour le protéger du « cybersquattage » (piratage des noms de domaine se référant à une marque déposée) ;
– Créer pour chaque pays ciblé une extension de nom de domaine : .it pour l’Italie ; .es pour l’Espagne ; .cn pour la Chine, etc.
Conseil n° 2. Traduire son site
– Traduire les fiches produits, les menus et toutes les pages (page d’accueil etc.) dans la langue du pays ciblé ou au minimum une langue internationale comprise dans le pays (anglais, incontournable…) ;
– Recourir aux services d’un professionnel : un site mal traduit a un impact négatif sur la confiance du consommateur ;
– Traduire les moyens de paiement en anglais ou dans la langue du pays ;
– Penser à traduire les modes de livraison en anglais ou dans la langue du pays ;
– Tenir compte des spécificités culturelles locales.
Conseil n° 3. Intégrer des fonctionnalités indispensables pour l’export
– Adapter les moyens de paiement à chaque pays concerné en intégrant différents systèmes ;
– Offrir un mode et une politique de livraison en adéquation avec le marché ;
– Gestion des taxes et de la TVA à l’export : appliquer les règles de taxes propres à chaque pays ; paramétrer les taux de taxes par pays et les classes de taxes par article.
Conseil n° 4. Localiser « physiquement » son site
– Se domicilier à l’étranger a un impact fort sur la confiance : si l’acheteur a besoin de prendre contact avec le marchand, cela rassure.
– Avoir une domiciliation dans chaque pays en utilisant les réseaux existants (Regus, CCI françaises à l’étranger, sociétés d’accompagnement à l’international/SAI…).
Conseil n° 5. Mettre en place un plan d’action de webmarketing
– Soigner le benchmarking (étude de la concurrence) pour adapter au mieux son offre, à savoir le prix et le produit, au marché.
– Ne pas négliger l’efficacité du référencement multilingue ;
– Avoir une présence sur les réseaux sociaux locaux : Instagram aux États-Unis ; Weibo en Chine ; Instagram et Facebook en Europe, etc ;
– Être présent sur les places de marché internationales.
Source : Oxatis