Pour Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), en matière de financement du développement international des entreprises, la répartition des tâches est claire : « la mission de Proparco, notre filiale pour le secteur privé, reste uniquement orientée sur le développement du secteur privé au Sud… Le financement direct des entreprises françaises, c’est Bpifrance, le groupe AFD (lui) finance les partenaires étrangers de la France ». L’ancien secrétaire général adjoint du Quai d’Orsay s’exprimait ainsi en marge de la présentation, le 11 mai à Paris, du bilan 2016 de l’institution financière*, en réponse au Moci qui l’interrogeait sur l’appui que l’AFD pourrait apporter dans le futur aux entreprises françaises, alors que depuis plusieurs années le concept de l’aide déliée en vigueur au sein de l’OCDE et qu’applique l’AFD est critiqué par les milieux d’affaires tricolores, estimant qu’ils ne tirent pas assez profit de l’aide française…