Convertir de la dette publique bilatérale en don pour financer des projets de développement : tel est l’objet des contrats de désendettement et de développement (C2D) que signe la France avec ses partenaires africains depuis 2012. Le troisième vient d’être signé avec la Côte d’Ivoire.
Ce troisième C2D avec la Côte d’Ivoire a été signé le 27 octobre à Bercy par Bruno Lemaire, ministre français de l’Économie, des finances et de la relance, et Adama Coulibaly, ministre de l’Économie et des finances ivoirien (notre photo).
Le montant en jeu n’est pas négligeable : 1,144 milliard d’euros, soit 751 milliards de Francs CFA qui s’ajoutent aux financements de 1,755 milliard d’euros déjà mobilisés lors des deux premiers contrats, précise un communiqué de Bercy. Les fonds seront versés par la partie ivoirienne sur un compte de l’Agence française de développement (AFD), qui en assure la mise en œuvre et le suivi.
Ils seront affectés au financement de plusieurs programmes choisis par les autorités ivoiriennes, en accord avec la France, dans le cadre du Plan national de développement 2021-2025.
Dans le détail, selon le communiqué, des « programmes sociaux seront financés, avec une attention particulière à la jeunesse, au travers des programmes pour l’éducation, la formation et l’emploi, mais aussi le secteur de la santé ». Également dans le pipeline, des projets en matière de développement urbain et d’agriculture qui témoigneront de « l’engagement commun à protéger l’environnement et à répondre aux défis de la transition écologique, tout en renforçant le développement équilibré du territoire ».
Enfin, une partie des fonds, celle affectée à de l’aide budgétaire, ira à « l’appui à la gouvernance des institutions publiques, notamment financière ».