Une conférence des « amis de la
Libye » se réunira, le 1er septembre à Paris, en présence
du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Le président Nicolas
Sarkozy en a fait l’annonce le 24 août, à l’issue d’un entretien avec Mahmoud Jibril,
le président du conseil exécutif du Conseil national de transition (CNT),
considéré comme le numéro deux de la rébellion libyenne. Selon
les précisions apportées par le président français, elle ne sera pas restreinte
au seul groupe international de contact – qui comprend les 22 pays ayant
participé à la campagne de l’Otan et 6 organisations internationales*- qui
avait coordonné jusqu’à présent le soutien extérieur à la rébellion et sera
élargie à des représentants de la
Chine, de l’Inde et de la Russie. Il s’agira d’une « grande
conférence internationale pour aider la Libye libre et pour montrer que nous passons à
l’avenir ». En parallèle, de hauts responsables du groupe de contact
(notamment États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne et Turquie)
se sont réunis à Doha, au Qatar, dans la soirée du 24 août, à la demande du
CNT. Les rebelles ont demandé une aide d’urgence de 5 milliards de
dollars, proposant que cette somme soit débloquée sur les avoirs libyens gelés,
comme le proposaient les Etats-Unis.
*Il comprend notamment les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne, mais aussi
l’Italie, l’Allemagne, la
Turquie, le Qatar