Les universités françaises n’ont pas progressé dans le palmarès de Shanghai. Paru à la mi-août 2012, ce classement des 500 premières universités mondiales continue de bouder la France. La première université classée, Paris Sud, n’apparaît qu’à la 37ème place, l’UPMC à la 42ème place et
Normale Sup (Ulm), à la 73ème. Avec seulement 20 établissements dans le
top 500 (un de moins qu’en 2011), l’Hexagone fait pâle figure face au contingent américain (17 universités dans le top 20), mais se maintient toutefois au 8ème rang du
top 100 mondial.
Ce classement, publié depuis 2003 par l’université Jiaotong des
communications de Shanghai, fait l’objet de nombreuses critiques sur sa
méthodologie. En effet, il privilégie la recherche en sciences
exactes, au détriment de l’enseignement, prenant en compte parmi ses
critères le nombre de prix Nobel attribués à ses anciens élèves ou à ses
chercheurs, le nombre de médailles Fields (équivalent du Nobel en
mathématiques), ainsi que les articles publiés dans des revues
exclusivement anglo-saxonnes comme « Nature » et « Science ».
A l’occasion de sa publication, la ministre française de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a rappelé que l’Union
européenne a décidé d’établir son propre classement à partir de 2013.
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