Le Chili accueillera du 2 et le 13 décembre la 25e Conférence des parties – Cop 25 – à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). La France entend peser dans cette enceinte politiquement et économiquement, en présentant son savoir-faire dans ce pays d’Amérique latine avancé en matière de protection de la planète.
La France pourrait ainsi tirer parti de la Cop 25. Et cela pour au moins trois raisons :
1/- La première est que cette manifestation mondiale sera organisée à Santiago quatre ans après l’Accord de Paris.
Cet accord, conclu sous présidence française lors de la Cop 21, a fixé un objectif ambitieux : limiter le réchauffement de la planète entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100. Or, une forte délégation française, à la fois politique et économique (ministres, parlementaires, entreprises…), est annoncée à Santiago à un moment sensible.
En effet, Emmanuel Macron met à nouveau l’accent sur l’environnement. Preuve en est ses passes d’armes avec son homologue brésilien, Jair Bolsonaro, sur fonds de déforestation de l’Amazonie et d’incendies. Le président se rendra le 23 septembre à l’Onu au Sommet spécial sur le climat, accompagné d’une délégation de la Guyane. Il est aussi attendu à la fin de l’année à la Cop 25.
Paris semble prêt, comme d’autres capitales européennes, à poser son véto à la signature définitive d’un accord patiemment négocié par la Commission européenne avec les États du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). De façon plus générale, Emmanuel Macron semble devoir s’ériger en défenseur de l’environnement, au point de vouloir conditionner tous les accords de libre échange signés par l’Union européenne (UE) à la protection de la planète…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 340
diffusée le 19 septembre 2019 auprès de ses abonnés
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