C’était une première :
réunir ensemble des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) – 95
au total – opérant en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne pendant deux
jours, les 16 et 17 mai à Casablanca au Maroc.
Une réunion à huis clos dont un
participant a retenu plus particulièrement « l’avertissement » et
« l’invitation » faites par le président de la Commission Afrique
et Océan indien, Jean-Marc Brault de Bournonville : la France
« est sur la défensive en Afrique de l’Ouest et du Centre », a-t-il déploré, et
elle « est ou devrait être à l’attaque en Afrique de l’Est et australe ».
Des
propos qui prennent tout leur sens quand on sait que les CCEF d’Afrique ont décidé que
leur prochaine réunion, réservée aux conseillers d’Afrique de l’Est, sera
organisée dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, les 5 et 6 décembre.
« Le chiffre des CCEF dans cette région est encore loin de celui de
l’ouest et du centre du continent, mais leur nombre ne cesse d’augmenter dans
certains pays », justifie l’interlocuteur de la Lettre confidentielle.
C’est le cas notamment en Tanzanie ou au Mozambique.
François Pargny