Tonnellerie / Fédération française : dans un communiqué de presse du 28 juin, la Fédération des tonneliers de France se réjouit que l’industrie tricolore demeure leader mondial, avec 394 542 fûts vendus à l’étranger, soit 66% de sa production, pour un chiffre d’affaires de 280 millions d’euros, représentant 68 % de ses ventes globales en 2016. A ce jour, cinq pays concentrent 80 % du marché mondial. « Pour la deuxième année consécutive, la France se détache des États-Unis en tant que premier marché, tandis que l’Italie et l’Espagne se placent aux 3e et 4e rangs devant l’Australie », se félicite la fédération, qui remarque, par ailleurs, qu’après deux années de recul, les marchés asiatiques et l’Océanie « reprennent de la vigueur ».
Viande blanche / Brexit : présidé le 22 juin par Jean-Michel Schaeffer, le conseil de FranceAgriMer, spécialisé dans les viandes blanches, a fait le point sur les enjeux liés à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). Les participants à cette réunion craignent la mise en place de barrières tarifaires, qui « pourrait entraîner une déstabilisation du marché communautaire, avec le report de livraisons intra-européennes jusqu’alors destinées au Royaume-Uni vers les autres pays de l’Union européenne ». Ils estiment également que l’UE « devra se prémunir face au risque de voir des produits étrangers, provenant du Brésil, de Thaïlande ou des États-Unis, rentrer sur son territoire via le Royaume-Uni, après transformation », notant que « le Royaume-Uni, qui s’approvisionne déjà en volailles auprès de certains de ces pays, pourra négocier seul des accords de libre-échange, une fois le Brexit consommé ». Le conseil spécialisé a, par ailleurs, rappelé que « concernant la filière porcine, le Royaume-Uni est très dépendant des importations pour satisfaire ses besoins, son taux d’autosuffisance étant de 55 %. ». La France arrive en septième position. Les échanges commerciaux entre la France et le Royaume-Uni dans le secteur de la viande porcine, en baisse sensible depuis quatre ans, sont donc assez modestes, d’après les experts de FranceAgriMer, « même si, constataient-ils, le Royaume-Uni constitue le troisième débouché de la France (88 millions d’euros en 2015) après la Chine et l’Italie ». S’agissant de la filière avicole, le Royaume-Uni, longtemps leader de la production de volailles, est désormais le troisième producteur européen derrière l’Allemagne et la Pologne et n’est autosuffisant qu’à 75 %. Ses principaux fournisseurs européens sont les Pays-Bas, la Pologne, l’Irlande, l’Allemagne et la Belgique. Pour en savoir plus : http://www.franceagrimer.fr/content/download/46776/447250/file/Commerce%20agroalimentaire%20entre%20la%20France%20et%20le%20RU.pdf
Distribution / MDD : dans sa livraison de juin, PMLA e-scanner, la lettre de l’Association mondiale des marques de distributeurs (PMLA), se félicite de la bonne santé des marques de distributeur (MDD) en Europe. En effet, d’après le cabinet Nielsen, leurs parts relatives dans la distribution de 17 des 20 pays étudiés dans l‘Annuaire international de la MDD de la PLMA dépassent pour la première fois les 30 %, avec, notamment, des niveaux inégalés jusqu’alors en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Belgique, en Pologne, en Autriche, en Suède, en Norvège et au Danemark. Selon e-scanner, « les plus fortes hausses ont été constatées en Autriche, où la progression des parts de marché est de 2,8 points à 43 %, puis en Allemagne, avec une augmentation de 2,1 points à 45 %, et enfin en Pologne, avec un accroissement de 1,4 point à 30 % » et « sept pays ont aujourd’hui des parts de marché de 40 % ou plus : Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Belgique, Suisse, Espagne et Portugal ». Outre-manche, remarque encore le cabinet Kantar Worldpanel, « les ventes de MDD des dix principaux distributeurs du pays ont progressé de 6 % au cours des 12 semaines qui précèdent le 21 mai ».