Brexit / Paris Europlace : Paris Europlace, association qui fédère les principaux acteurs de la place financière de Paris, peut se frotter les mains : lors des dernières Rencontres internationales qu’elle a organisées au Pavillon d’Armenonville, les 11 et 12 juillet, quelque
2 500 participants venus du monde entier se sont pressés. Et les bonnes nouvelles, dans le contexte du ‘Brexit’ et de l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, sont tombées dès le 1er jour. D’abord, dans son intervention en ouverture des Rencontres, le Premier ministre Édouard Philippe a confirmé, outre la réforme du marché du travail dans le sens de davantage de flexibilité, plusieurs mesures d’allègement fiscal pour la Loi de Finances 2018 : suppression de la tranche marginale supérieure de la taxe sur les salaires appliquée au secteur bancaire, suppression de l’extension de la taxe sur les transactions financières aux transactions intra-journalières, refonte de l’ISF, prélèvement fiscal sur les valeurs mobilières limité à un taux uniforme d’environ 30 %, réduction progressive de l’impôt sur les société. Dans la foulée, plusieurs grands banquiers ont annoncé leur décision de relocaliser à Paris, des centaines d’emplois jusqu’à présent basés à Londres : Stuart Gulliver, directeur général de HSBC Holding, a parlé de 1 000 postes en cas de « hard Brexit »; Frédéric Oudea, P-dg de la Société Générale, a évoqué 300 à 400 postes. Sans être aussi précis, Jamie Dimon, P-dg de JP Morgan Chase, a confirmé qu’en cas de « hard Brexit », il y aurait de nombreuses relocalisations d’emplois dans les « hubs européens » de la zone euro.
Vin / Japon : dans un communiqué de presse du 7 juillet, la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (Fevs) s’est félicitée de « l’accord de principe sur les éléments essentiels d’un accord de partenariat économique », trouvé, le 6 juillet, par l’Union européenne et le Japon. « Le démantèlement tarifaire négocié pour les vins va nous permettre de retrouver une situation de concurrence plus équilibrée vis-à-vis de certains pays concurrents tiers sur ce marché » et « d’autres éléments, comme la levée de barrières non tarifaires et la protection de nos indications géographiques paraissent très positifs », a déclaré le président de la Fevs, Antoine Leccia, qui appelle également à « une application rapide de l’accord une fois qu’il sera finalisé ». Le Japon est le septième client de la France, avec des exportations tricolores de 500 millions d’euros en 2016.
Construction navale militaire / Australie : le 9 juillet à Cherbourg, Florence Parly, ministre des Armées, a accueilli le Premier ministre australien Malcolm Turnbull sur le site de Naval Group (ex-DCNS) en présence de son dirigeant Hervé Guillou, afin d’inaugurer le bâtiment où sera installée l’équipe en charge de la conception des futurs sous-marins dans le cadre du programme « Australian Future Submarine » (AFS). À travers le programme d’armement AFS, le gouvernement du Commonwealth of Australia (CoA), gouvernement fédéral de l’Australie, a décidé de remplacer ses six sous-marins de classe Collins par une flotte de douze sous-marins océaniques. Le 26 avril 2016, au terme d’un processus d’évaluation compétitive de 14 mois, le gouvernement australien avait sélectionné le constructeur naval français comme partenaire industriel pour la conception et la construction des douze futurs sous-marins de sa marine.