E-commerce / Export : d’après l’enquête Global Merchant eCommerce Study (GME) du groupe Visa, plus de la moitié des commerçants français (51 %) vendent leurs produits à l’étranger et 21 % tirent environ 30 % de leur chiffre d’affaires des ventes internationales. Aujourd’hui, la grande majorité des commerçants français (89 %) envisagent sérieusement de développer leurs ventes en ligne sur des marchés internationaux. Pour autant, les commerçants français ont tendance à ne pas considérer comme prioritaire une expansion à l’international, puisque près de la moitié (48 %) d’entre eux ont prévu de s’internationaliser dans 3 ans, voire plus. Parmi les principaux obstacles évoqués figurent les problématiques d’expédition et de logistique (30 %) : moins de la moitié d’entre eux estiment que leurs processus de traitement des paiements (41 %), de comptabilité (44 %), de transport et de gestion des marchandises (48 %) sont assez développés. En revanche, la majorité (61 %) considèrent leur service client comme étant pleinement opérationnel.
Pour prolonger : lire notre Dossier e-commerce 2019 : Quand le e-commerce ouvre les portes à l’international
Fret / Vols : les marchandises transportées par camions sont la première cible des vols de fret dans le monde, avec 87 % des vols déclarés –dont 60 % pour les seules marchandises en transit-, et la tendance est à l’accroissement de ce fléau, selon le deuxième Rapport sur le vol de fret dans le monde publié par le TT Club, qui regroupe des assureurs, et BSI, une société de conseil en supply Chain. Parmi les marchandises les plus ciblées par les voleurs, les produits alimentaires et les boissons sont en tête avec 28 % des vols recensés en 2019, en forte hausse (19 % en 2018), suivis par les matériels électroniques (13 %) et les tabacs et alcools (10 %). Le plus souvent, ces vols interviennent sur des parkings insuffisamment sécurisés et le montant moyen du préjudice va de 11 000 dollars (USD) en Asie à 100 000 USD en Amérique du Sud.
L’intégralité du Rapport peut être consulté au lien suivant : https://www.ttclub.com/fileadmin/uploads/tt-club/Documents/TT_and_BSI_annual_theft_report/BSI___TT_Club_Report_2020.pdf
Distribution / Italie : le chiffre d’affaires des marques de distributeurs (MDD) a atteint 10,8 milliards d’euros en Italie en 2019, ce qui constitue une augmentation de 4,1 % par rapport à l’année précédente. Si bien que les ventes de MDD y représentent désormais 19,9 % de part de marché pour les produits alimentaires, soit une hausse de 0,8 % en glissement annuel, d’après une étude menée par The European House-Ambrosetti et Associazione Distribuzione Moderna. La lettre en ligne « PLMA E-Scanner » de février 2020, publiée par l’Association mondiale des marques de distributeur (PMLA) indique encore que « en 2020, les ventes de marques de distributeur devraient atteindre 11,7 milliards d’euros pour une part de marché de 20,6 % », et que, selon les prévisions, ce chiffre en 2025 s’élèverait à 17,2 milliards d’euros, représentant une part de marché de 24,6 %.
Bio / Monde : la société d’études de marché Ecovia Intelligence estime que le marché mondial des aliments biologiques a dépassé pour la première fois les 100 milliards de dollars US en 2018 (près de 97 milliards d’euros), révèle IFOAM – Organics International, l’organisateur du Congrès Mondial de la Bio (OWC), qui se tiendra en septembre 2020 en France, à Rennes. Les États-Unis sont le premier marché avec 40,6 milliards d’euros, suivis par l’Allemagne (10,9 milliards d’euros) et la France (9,1 milliards d’euros). En 2018, de nombreux grands marchés ont continué à afficher des taux de croissance à deux chiffres, et le marché français de la bio a connu une croissance de plus de 15 %. Les consommateurs danois et suisses sont ceux qui ont le plus dépensé en aliments biologiques (312 euros par habitant en 2018), mais c’est au Danemark que la part de marché des produits biologiques est la plus élevée, avec 11,5 % de l’ensemble de son marché alimentaire.
Lire également dans Le Moci : Vin / France : le bio, atout sociétal à l’export
Pomme de terre / France : numéro deux en Europe de l’Ouest, derrière l’Allemagne, avec une production de 6 millions de tonnes (t) en 2018-2019, la France en aussi livré la moitié à l’étranger, ce qui est en fait le premier exportateur mondial. Premiers débouchés extérieurs, d’après le Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT), « la Belgique (pour l’industrie), l’Espagne (marché du frais), l’Italie, le Portugal mais aussi l’Allemagne et les Pays-Bas qui exportent également respectivement 1,7 million et 1 million de tonnes ». Dans le détail, sur un montant d’exportations total de 764 millions d’euros, la France a livré pour 244 millions d’euros vers la Belgique (1,5 million t), 172 millions vers l’Espagne (539 128 t), 92 millions vers l’Italie (286 837 t), 67 millions vers l’Allemagne (193 033 t), 42 millions vers le Portugal (142 855 t) et 37 millions vers les Pays-Bas (193 033 t). Globalement, les expéditions à l’étranger sont réparties pour moitié entre le marché du frais et l’industrie (frites surgelées, chips, purée en flocons…).