Le Brésil vit actuellement « un vrai changement de modèle », a affirmé, dans un français parfait, Marcos Troyjo, secrétaire d’État brésilien en charge du Commerce extérieur et des affaires internationales, en clôture de la réunion « Brésil : les nouvelles raisons d’investir », organisée le 23 mai par la Chambre de commerce du Brésil en France (CCBF). Une occasion de mieux connaître ce « modèle » portée par le nouvel homme fort du Brésil, Jair Bolsonaro. Un discours économique résolument libéral Marcos Troyjo a tenu un discours économique résolument libéral, peu habituel ces derniers temps dans la bouche des responsables brésiliens. Il a critiqué « l’hypertrophie de l’État brésilien », l’étouffement de l’initiative privée et le protectionnisme créé par le modèle de développement classique latino-américain dit de « substitution aux importations ».
Marcos Troyjo a tenu un discours économique résolument libéral, peu habituel ces derniers temps dans la bouche des responsables brésiliens. Il a critiqué « l’hypertrophie de l’État brésilien », l’étouffement de l’initiative privée et le protectionnisme créé par le modèle de développement classique latino-américain dit de « substitution aux importations ».
Poussant la logique libérale jusqu’au bout, il n’a pas épargné non plus les entreprises étrangères. « Au lieu de faire comme en Asie, les investisseurs étrangers se sont concentrés sur les opportunités liées au marché local. Il sont venus pour de mauvaises raisons : l’existence d’un marché protégé », a-t-il ajouté…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 330
diffusée le 30 mai 2019 auprès de ses abonnés
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