L’élaboration de solutions pour faciliter l’accès des PME et ETI aux financements de leurs contrats exports de petit montant fait partie des sujets sur lesquels planchent la DG Trésor et Bpifrance export et des nouveautés pourraient être annoncées dans les prochaines semaines.
« On réfléchit beaucoup à l’évolution de nos produits crédits acheteurs et crédits fournisseurs pour de petits montants : il y a un besoin mais pas d’offres bancaires sur le marché » a confié récemment Alain Renck, directeur de Bpifrance export à la LC. Confirmation de Thierry Roehm, Global head of Trade services chez Société Générale : « On confirme qu’il y a besoin de solutions simples pour des petits montants ».
Qu’est ce qu’un petit montant ? Les réponses peuvent varier selon les banques mais à moins de 15 millions d’euros, elles y regardent à deux fois avant de prendre le dossier, notamment quand il n’émane pas de leurs « grands comptes ». Question de risques mais aussi de rentabilité quand on sait que le montage d’un crédit acheteur ou d’un crédit fournisseur nécessite une ingénierie d’autant plus lourde qu’une couverture d’assurance-crédit publique est quasi-systématiquement recherchée auprès de Coface.
Le 22 mai dernier, dans le plan d’action diffusé lors du lancement de Bpifrance export, il était précisé que celle-ci s’attacherait à « standardiser la documentation relative aux crédits acheteurs et crédits fournisseurs de petits montants (inférieurs à 15 millions d’euros) » dans le cadre d’un groupe de travail associant Coface, le Medef, la CGPME, la FBF, le CSOEC et la DG Trésor. Alain Renck n’a pas voulu en dire plus sur les solutions qui se préparent.
Christine Gilguy