L’Iran post Accord de Vienne du 16 janvier 2016 est déjà un casse-tête pour nombre d’exportateurs en quête d’un circuit bancaire pour finaliser leurs opérations. Pour les fabricants de biens à double usage civil et militaire, le casse-tête se double d’un parcours du combattant réglementaire en raison du véritable écheveau de restrictions qui vont frapper différentes catégories de biens durant 8 à 10 ans encore. C’est l’impression que l’on retire de différentes interventions entendues lors du quatrième forum des exportateurs de biens à double usage (BDU) organisé à Bercy le 1er juin par le Service des biens à double usage (SBDU) de la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie, de l’industrie et du numérique. Une table ronde a en effet été spécifiquement consacrée au marché iranien, qui a donné l’occasion aux administrations concernées de promettre leur soutien et leur aide aux entreprises…