Retoquée par le Commissaire au Commerce, Karel de
Gucht sur le dossier des importations d’automobiles sud-coréennes, la France
peut néanmoins se consoler de voir ses préoccupations concernant la réciprocité
dans les accords de libre échange mieux entendues par le Commissaire italien à l’Industrie, Antonio Tajani, il est vrai originaire d’un pays dont l’industrie
automobile souffre (Karel de Gucht est d’origine belge)… Celui-ci vient d’annoncer sa décision de lancer des
études concernant l’impact sur le secteur automobile de tous les accords de
libre-échange signés par l’Union européenne. Une annonce dont Nicole Bricq,
ministre du Commerce extérieur, et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement
productif, se félicitent. « Ces études d’impact et d’opportunité font
partie intégrante du plan d’action pour le secteur automobile « Cars
2020 » », soulignent les ministres français dans un communiqué. « Elles
s’ajoutent aux mesures de renforcement du fonds européen pour la recherche, de
simplification de la réglementation, de clarification des systèmes d’aides aux
voitures plus vertes et à une meilleure coordination pour la restructuration du
secteur » ajoutent les deux ministres, qui demandent une évaluation « plus fine » de l’impact de tous les accords de libre échange avant leur signature.