L’information est passée quasiment inaperçue dans la presse hexagonale alors qu’elle n’est pas sans intérêt pour les entreprises françaises : plutôt en retard par rapport à certains des 17 autres pays fondateurs européens -dont 10 de la zone euro-, la France est officiellement devenue, le 16 juin, membre de la nouvelle Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII, en anglais AIIB / Asian Infrastructure Investment Bank) en déposant auprès des autorités chinoises son instrument de ratification de l’accord portant création de cette nouvelle institution financière multilatérale appelée à jouer un rôle important dans le financement de projets. Il était temps, l’institution devant tenir sa première assemblée générale la semaine prochaine dans la capitale chinoise !
Dotée d’un capital de 100 milliards de dollars (USD) – dont la moitié va être libéré dans un premier temps- et présidée par l’ancien banquier et politicien Jin Liqun, la BAII a en effet pour vocation de favoriser le développement économique dans la région asiatique par le développement des infrastructures de transport, de distribution d’énergie et de communication. Une estimation de la Banque mondiale ou de la Banque asiatique de développement souvent citée estime à 8000 milliards d’USD les besoins d’investissement dans ces domaines entre 2010 et 2020…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 198
diffusée le 23 juin 2016 auprès de ses abonnés
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