Que devrait être l’attitude des 6 000 entreprises françaises qui exportent en Algérie, alors que l’incertitude politique est forte et que la contestation ne faiblit pas ?
Les derniers épisodes du feuilleton politique algérien ne lèvent pas, en effet, les incertitudes sur l’évolution de la situation : il y a encore quelques jours, le prolongement du quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika se profilait au-delà de la date butoir du 28 avril. Aujourd’hui, « l’empêchement » du chef de l’État pour « cause de maladie grave et durable », conformément à l’article 102 de la Constitution, serait la dernière solution retenue par le dernier allié du président, le patron de l’armée et général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah.
Interrogé à ce sujet lors d’un « Point d’actualité Algérie », organisé par la CCI Paris Ile-de-France, le 14 mars, Réda El Baki, le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF), s’est bien gardé de donner un avis tranché.
En revanche, le dirigeant de la CCIAF s’est efforcé de relativiser l’impact de la situation sur les tendances de fond de l’économie et des échanges commerciaux du pays : la conjoncture pétrolière a réduit la rente et affecte son pouvoir d’achat à l’importation tandis que les autorités poussent à l’industrialisation du pays pour réduire la facture. Autant de facteurs à prendre en compte dans l’approche du marché algérien et l’évolution de ses importations…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 321
diffusée le 28 mars 2019 auprès de ses abonnés
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