Dans un communiqué publié en fin d’après-midi le 13 février, Nicole Bricq, ministre français du Commerce extérieur, a réagi à l’annonce par le président Barrack Obama de sa volonté de lancer les négociations sans tarder sur un « partenariat transatlantique » portant sur le commerce et sur les investissements avec l’Union européenne (1), en rappelant les lignes rouges édictées par Paris sur ce sujet : « Je défendrai un accord
respectueux de nos valeurs, de la vision européenne de la culture, de notre
modèle agricole et favorisant la transition écologique et énergétique. Je
veillerai à ce que la France fasse entendre ses intérêts » a-t-elle indiqué. Et de rappeler que le discours du président américain avait été suivi de la publication du rapport final du groupe de
haut niveau sur la croissance et l’emploi, lequel indique, selon elle, « que pour être bénéfique,
cet accord doit être ambitieux ». Les sujets de négociations qui doivent être intégrés à la négociation sont nombreux : « Elimination progressive des tarifs douaniers,
accès aux marchés publics, reconnaissance mutuelle des normes sanitaires et
phytosanitaires… ». C’est aux Etats membres de
l’UE d’autoriser ou non la Commission européenne à lancer ces
négociations « en lui donnant une feuille de route claire », rappelle encore le communiqué. Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé dans la nuit du 12 au 13 février, le président Obama s’est prononcé pour le lancement de négociations avec l’UE sur un « Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement »
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