Le directeur général d’Air France, Pierre-Henri Gourgeon, a
été convoqué à l’Assemblée nationale le 6 juillet, suite à la pétition des
députés publiée début juin, l’invitant « fermement à choisir le
constructeur européen Airbus pour renouveler sa flotte de longs
courriers ». Celui-ci a répliqué qu’il opterait pour une commande
« panachée », afin de ne « pas avoir tous les œufs dans le même
panier », notamment « si un modèle d’avion est bloqué »,
rapporte l’AFP. Bernard Carayon, député UMP du Tarn a estimé pour sa part dans un communiqué qu’Air France « s’achemine
vers une solution qui traduit l’embarras d’une compagnie aérienne », qui
a trop longtemps oublié ce qu’elle devait à son pays ».