Pas de Yalta dans l’agroalimentaire ! Ces dernières semaines, certaines rumeurs avaient laissé penser que le service Agrotech (produits et équipements agroalimentaires) d’Ubifrance et Sopexa ne fusionneraient pas mais, pour enterrer la hache de guerre, se partageraient le monde. « Il n’en est rien », assure-t-on à Bercy, où on explique que la volonté des ministres du Commerce extérieur et de l’Agriculture, Nicole Bricq et Stéphane Le Foll est plus que jamais de créer « une organisation commune ».
Du coup, au plus haut niveau d’Ubifrance et de Sopexa, on se réunit régulièrement pour être en mesure de présenter un plan avec des propositions en juin prochain. « Il n’y aura pas de nationalisation ou renationalisation de Sopexa », précise l’interlocuteur de la Lettre confidentielle, mais « une adaptation ».
Comme Ubifrance est un établissement public à caractère industriel (EPIC) et Sopexa une société privée bénéficiant d’une délégation de service public (DSP), la solution serait que Sopexa « reste une société privée avec un actionnaire… par exemple, Ubifrance ».
François Pargny