A l’occasion de la visite, aujourd’hui 3 mars, au Salon international de l’Agriculture (SIA), de Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français de l’étranger, Stéphane Le Foll a signé, en sa présence, deux conventions de partenariat entre le ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (Maaf), Business France, représentée par sa directrice générale Muriel Pénicaud et Sopexa, représentée par Jean-René Buisson, son président.
Ces deux accords concrétisent des orientations officialisées à l’automne dernier et confirmées en décembre* pour simplifier le dispositif de soutien à l’export du secteur agroalimentaire. Les deux conventions donnent ainsi à Business France le premier rôle en tant qu’opérateur pour les actions de type BtoB (inter-entreprises) que subventionne le Maaf pour promouvoir les filières françaises à l’export, en lieu et place de Sopexa, qui demeurera l’opérateur de l’État pour les actions de type marketing BtoC à l’international.
Ainsi, une convention prévoit qu’à compter du 1er janvier 2016, Business France sera « l’opérateur de référence des actions de mise en relation d’affaires (mini-expositions pour les vins et rencontres d’acheteurs) ». La deuxième convention prévoit qu’à partir du 1er janvier 2017, les « pavillons France » sur les salons internationaux agroalimentaires seront réalisés par Business France. Sopexa, pour sa part, sera plus précisément chargée de la « la promotion de l’image des produits agroalimentaires français » auprès des consommateurs.
Ces accords « permettent de donner de la lisibilité aux actions conduites respectivement par Business France et Sopexa dans le cadre de leurs missions de service public aux entreprises agroalimentaires » précise les deux ministères dans un communiqué conjoint. « Stéphane Le Foll et Mathias Fekl se félicitent de la signature, ce jeudi 3 mars 2016, de ces conventions qui matérialisent une nouvelle organisation des soutiens publics à la promotion internationale » ajoute-t-il, tout estimant que « par cette signature, l’État réaffirme son engagement aux côtés des entreprises alimentaires qui se développent à l’export ».
C.G