Afrique / Export : les patrons français misent désormais sur une approche partenariale

Patrice Fonlladosa n’apprécie pas que l’on parle de « perte de territoire de la France en Afrique ». Certes, les Chinois, les Allemands, les Espagnols ont gagné du terrain, mais « les entreprises françaises en Afrique sont loin de s’appauvrir », affirmait le président du Comité Afrique de Medef International, également P-dg de Veolia Africa et Middle East, à l’issue de la réunion du bureau du comité Afrique, le 5 septembre.

A l’heure du numérique, une révolution sur le continent que « la France ne devra surtout pas manquer » pour continuer à compter selon Bruno Mettling, président du Conseil des chefs d’entreprise France-Afrique de l’Ouest et d’Orange Africa & Middle East, la messe n’est pas dite ni dans un sens, ni dans l’autre.

Bien au contraire. « Le temps sera long sur 25 ans », a lâché Patrice Fonlladosa. Une petite phrase bien sentie, comme si le patron, à la tête d’un France offensive, donnait déjà rendez-vous à la concurrence en 2045, date à laquelle l’Afrique dépassera et l’Inde et la Chine par sa population. Dans 25 ans, le continent aux 54 pays devrait, en effet, compter plus de deux milliards d’habitants, soit deux fois plus qu’aujourd’hui.

Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 294
diffusée le 6 septembre 2018 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI