Le départ de l’État membre réputé champion du libre-échange du bloc européen aura sans conteste des conséquences sur l’agenda commercial de l’Union européenne (UE). « Pour les anciens alliés du Royaume-Uni sur les dossiers économiques et commerciaux, cela signifie une perte d’influence considérable, face à des États plus dirigistes comme la France ou l’Italie », confiait au Moci un diplomate suédois, lors du sommet européen organisé à Bruxelles les 28 et 29 juin. Pour Daniel Caspary, eurodéputé allemand issu de la famille politique de la chancelière, la décision du peuple britannique va en effet obliger les 27 à repenser leurs priorités et à accélérer l’agenda « Commerce »…