« Le contexte n’a jamais été aussi défavorable à la conclusion d’un accord », reconnaissait, lundi 11 juillet au matin, un négociateur européen chargé du volet agricole des négociations du Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (PTCI ou en anglais TTIP / Transatlantic Trade and Investment Partnership, ou encore TAFTA). Considéré comme une « étape cruciale » par les défenseurs d’un traité, ce 14e round de pourparlers, qui se tenait cette semaine à Bruxelles, devait permettre aux équipes techniques, européennes et américaines, d’aborder tous les chapitres du futur accord. « Si tout se passe comme prévu nous devrions aboutir à un premier brouillon du texte à la fin de l’été », pronostiquait une autre source proche des discussions en début de semaine. Un élan d’optimisme affiché devant la presse qui contraste avec le scepticisme ambiant, très clairement marqué dans certaines capitales…