Premier déplacement officiel d’un responsable européen de haut rang en une décennie, la visite à Buenos Aires de Federica Mogherini, le 9 mars dernier, marque le dégel de la relation bilatérale entre l’Argentine et l’Union européenne (UE). « C’est un message de confiance que je vais désormais porter en Europe concernant le processus engagé dans votre pays. Confiance dans les réformes internes, les réformes économiques, les efforts de re-connections au niveau régional et mondial », a déclaré la haute représentante, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue argentine, Susana Malcora. « Nous voulons rappeler au monde que nous existons, renouer des relations d’amitié avec des pays dont l’Argentine s’est éloignée ces dernières années », a expliqué le ministre argentin du Budget et des finances Alfonso Prat Gay, citant notamment l’Espagne, la France, l’Italie mais aussi les États-Unis. L’arrivée au pouvoir le 10 décembre dernier de Mauricio Macri, « candidat préféré des marchés » comme titrait alors la presse nationale, a largement contribué à ce regain d’intérêt de l’UE pour la troisième économie d’Amérique latine…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 184
diffusée le 17 mars 2016 auprès de ses abonnés
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