Malgré le contexte des sanctions, les échanges franco-russes se redressent : la Russie a été le 15ème client de la France en 2017, avec un montant d’exportation de biens de 5,571 milliards d’euros (Md EUR), en progression de 14 % sur 2016 selon IHS Markit Global Trade Atlas. Et les IDE (investissements directs étrangers) tricolores restent dynamiques. C’est l’un des plus importants excédents bilatéraux avec +4,8 Mds EUR. Le président Macron doit s’y rendre en mai prochain.
Dans cet entretien exclusif accordé au Moci à quelques jours de l’élection présidentielle russe*, Pavel Chinsky, directeur général de la CCIFR (Chambre de commerce et d’industrie franco-russe), l’une des huit CCI françaises bien placées pour remporter une des futures DSP (délégations de service public) de Business France, fait le point sur les relations d’affaires entre la Russie et la France.
Le Moci. Où en est le climat des affaires franco-russes en ce début 2018 ?
Pavel Chinsky. La toile de fond est âpre, avec les sanctions occidentales qui causent de gros problèmes d’accès au financement. C’est un facteur très handicapant. Mais aucune entreprise française de taille significative n’est partie, ce qui n’est pas le cas d’autres pays comme l’Allemagne. Du coup, il y a un gain de place pour nos entreprises et c’est entre autres ce qui explique que la France a été, de 2014 à 2016, le premier pays pourvoyeur d’IDE en Russie, et le deuxième en 2017…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 275
diffusée le 15 mars 2018 auprès de ses abonnés
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