(1) Par exemple, les exportations des États-Unis vers la Chine sont passés de 19 à 92 milliards de dollars de 2001 à 2010.
(2) La balance des échanges de services (incluant le tourisme) est positive de 10 milliards d’euros en 2010 ; ainsi le solde des échanges de biens et services est de 60 milliards d’euros.
(3) L’OSCI est la fédération professionnelle des opérateurs spécialisés du commerce international, membre de la Confédération générale du commerce interentreprises (CGI). La CGI représente 19 % des exportations françaises.
(4) Ils ne sont jamais mis en avant comme une solution pour pénétrer les marchés difficiles. Ils sont souvent présentés comme des intermédiaires malhonnêtes. L’assurance prospection gérée par la Coface pour le compte de l’État les exclut de facto.
(5) Cf. étude réalisée en 2007 par le master Affaires internationales de Paris Dauphine intitulée « Les sociétés de négoce international de matières premières en France : quel état des lieux aujourd’hui ? » qui explique les raisons de l’exil des sociétés de commerce française vers des hospices fiscaux plus cléments, notamment Genève.
(6) Leur ratio marge brute sur chiffre d’affaires peut être très bas, car elles ne font souvent qu’acheter et revendre. Toute taxe assise sur le chiffre d’affaires a des conséquences très fortes sur ces sociétés.
(7) Réunis dans la fédération BGA, qui réunit par branche et par région les sociétés de commerce et agents export allemands : www.bga-online.de
(8) Cf. rapport de la Cour des comptes « Le soutien public aux entreprises exportatrices », février 2011.
(9) C’est-à-dire un modèle de prospection où la PME mène sa prospection seule, sans partenaire commercial pour l’accompagner, alors que l’exportation est un art de travailler ensemble à tous les étages de la chaîne de valeur.
(10) Le Parlement mesure le nombre d’entreprises accompagnées, et ne tient aucun compte résultats en termes de ventes export. Il s’agit donc pour Ubifrance d’accompagner le plus grand nombre d’entreprises, passé de 13 000 à 22 000 entre 2008 et 2011, sans se soucier si ces entreprises vendront ou non.
(11) Seuls 10 % des primo-exportateurs de 2005 exportaient encore en 2010. Cela signifie que 90 % de ceux qui avaient réussi à faire une première vente export en 2005 ont ensuite échoué (Cf. « Osez l’international », rapport de M. Trémège de septembre 2011).
(12) Le programme 2012 présenté par Ubifrance compte environ 1 000 opérations.
(13) Seuls 31 % des Français peuvent prendre part à une conversation en anglais aujourd’hui contre près de 50 % en Allemagne ou près de 60 % en Autriche. La France se classe derrière la Pologne pour la maîtrise de l’anglais !
(14) L’État dépense près de 178 millions d’euros pour la prévention et le dépistage du cancer dont une partie importante est réservée à la lutte anti-tabac, ou encore 15 millions
d’euros en budget de communication pour la sécurité routière, etc.
(15) Dès le lycée, des matières comme la géographie, la musique, l’économie, la chimie, la physique, les sciences naturelles pourraient faire l’objet d’études de documents en anglais, de travaux en anglais, de QCM en anglais. Les élèves verraient peut-être alors plus clairement l’intérêt de leurs cours d’anglais.