Ces analyses, exclusives pour Le Moci, sont tirées d’outils de datamining mis au point par la société TAC ECONOMICS pour détecter les changements à venir, positifs ou négatifs, de l’environnement économique et financier.
Indonésie
Nos outils signalent une amélioration des risques avec une croissance économique plus dynamique en 2017 (5,2 % contre 5 % en 2016) portée par l’investissement, alors que la politique de consolidation budgétaire renforce la confiance des investisseurs. Les bonnes performances du commerce extérieur entraînent une réduction significative du déficit courant. Mais l’évolution du pays reste contrainte par l’environnement international (demande chinoise, prix des matières premières et politique US).
Serbie
Le retour de la croissance se confirme en 2017 (3 %) grâce aux bonnes performances de la demande intérieure et des exportations, accompagnées par le dynamisme des investissements étrangers dans l’industrie et les infrastructures. L’inflation reste faible. Le déficit public a fortement été réduit avec le soutien du programme du FMI et le déficit courant sensiblement amélioré grâce aux exportations. Des risques pèsent toutefois sur la soutenabilité de la dette publique.
Ghana
Les perspectives de croissance devraient s’accélérer en 2017 vers 6 % grâce à la hausse de la production d’hydrocarbures, la confiance des ménages et des entreprises, et un environnement mondial plus favorable (plus forte croissance en zone euro, aux US et dans les marchés émergents). Le nouveau gouvernement s’engage à poursuivre la consolidation des finances publiques dans le cadre de l’accord FMI et à réduire les pressions inflationnistes. Enfin, le solde courant (toujours négatif) devrait s’améliorer.
Algérie
Le pays enregistre une dégradation régulière du risque depuis 2012, même s’il reste faible, avec des performances économiques médiocres à 1.4 % en 2017 (après 4,2 % en 2016) en raison d’une stabilisation des prix du pétrole, ce qui devrait nourrir les tensions sociales et politiques. Les soldes externes se détériorent rapidement et la dépréciation rapide du taux de change devrait accroître les pressions inflationnistes. La transition politique inévitable (succession de Bouteflika, élections législatives) accentuera le climat d’incertitude.
Bahreïn
La notation de risque pays est entrée dans la catégorie la plus risquée fin 2016. Les performances négatives du commerce extérieur ont entraîné une détérioration des soldes externes et des réserves de change. La croissance devrait être affectée en 2017 (2,3 %) et 2018 (1,6 %) du fait de la nécessaire consolidation budgétaire. Enfin, les tensions ethniques et sociales sous-jacentes et la baisse des ratings par les agences de notations affecteront la confiance des investisseurs.
Myanmar
Malgré des perspectives de croissance qui restent élevées (7,5 % en 2017), l’incertitude pèse sur l’économie birmane avec l’attentisme des investisseurs avant la mise en œuvre de réformes clés (loi sur les investissements, sur les entreprises et les travailleurs étrangers). Les déficits commerciaux et courants se sont accrus alors que les flux d’IDE ont reculé, renforçant alors les pressions sur le change. Enfin, le gouvernement d’Aung San Suu Kyi cumule déceptions et critiques.