Les Japonais ont la banane et la bourse de Tokyo a bondi dès le lendemain de l’annonce par le Comité international olympique (CIO), le 7 septembre à Buenos Aires, de la victoire japonaise pour l’organisation des Jeux Olympiques de 2020, au détriment de Madrid. C’est en effet une bonne nouvelle inespérée dans le Japon quelque peu déprimé de l’ère post-Fukushima, 49 ans après avoir accueilli leurs premiers JO d’été, en 1964.
D’après les chiffres livrés par les organisateurs, d’ici 2020, les effets économiques
directs de ce gros événements pourraient atteindre 231
milliards d’euros, Tokyo ayant la part du lion : tourisme, construction, commerce, restauration… Ils vont aussi permettre de donner un coup d’accélérateur aux travaux de reconstruction des dégâts causés par le tsunami de mars 2011 et la catastrophe nucléaire qui a suivi à la centrale de Fukushima.
Un économiste japonais de Daiwa Security, cité par la presse occidentale, estime que le gain de PIB serait de 3 % sur la période 2013-2020. Mais les autorités de la capitale japonaise, qui ont présenté un projet misant essentiellement sur la rénovation d’infrastructures existantes, se seraient montrées volontairement prudente quant aux gains directs espérés.