Les positions des Américains et des Européens sur l’Iran ne sont pas près de se rapprocher. Avant même que les États-Unis ne rétablissent, le 5 novembre, leurs sanctions sur les ventes de pétrole et les opérations bancaires avec l’Iran, l’Union européenne (UE) et trois de ses États membres – France, Royaume-Uni, Allemagne – indiquaient, dans un communiqué conjoint du 2 novembre, qu’ils regrettaient « vivement » la réimposition des sanctions par les États-Unis après leur retrait du Plan d’action global commun sur le nucléaire (JCPOA, pour Joint Comprehensive Plan of Action), conclu en 2015 à Vienne.
Le soutien des Européens malgré des tentatives d’attentats
Cette déclaration commune a été signée par la Haute représentante de l’UE Federica Mogherini, les ministres des Affaires étrangères français, allemand et britannique, Jean-Yves Le Drian, Heiko Maas et Jeremy Hunt, et leurs collègues des Finances, Bruno Le Maire, Olaf Scholz et Philip Hammond. Elle a été publiée alors que deux attentats attribués à l’Iran venaient d’être déjoués en Europe, le deuxième, seulement quelques jours auparavant, au Danemark, et le premier, début octobre, en France.
Ces attaques préparées tour à tour sur le sol français et danois n’ont donc, semble-t-il, pas amené les Européens à réviser leur jugement sur le JCPOA, qui, selon eux, « constitue un élément majeur de l’architecture mondiale de non-prolifération nucléaire et de la diplomatie multilatérale »…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 303
diffusée le 8 novembre 2018 auprès de ses abonnés
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