Les compagnies chinoises, qui se sont largement implantées
en Iran ces dernières années en raison des sanctions américaines et européennes
à l’encontre du pays, dominent désormais la Foire internationale du pétrole, du gaz et de la
pétrochimie, qui a ouvert ses portes le 15 avril à Téhéran, a constaté l’AFP. « Cette
année, 166 compagnies chinoises sont présentes à la foire contre 100 sociétés
l’année dernière », a déclaré un responsable du ministère du Pétrole. « Le nombre des sociétés étrangères présentes est en
hausse de 35% », a-t-il ajouté, avec 496 compagnies sur un total de 1550.
Malgré les sanctions, « l’Allemagne est présente avec 64
sociétés, l’Italie avec 36, la Grande-Bretagne avec 37, l’Espagne avec 14, la France avec 15 et la Corée du Sud avec 33
sociétés », a-t-il affirmé. Et les grands groupes occidentaux, comme le
français Total, l’autrichien OMV ou le norvégien Statoil, qui se sont retirés
du pays, participent à la foire de manière plutôt « symbolique ».