L’annonce par Donald Trump, le 8 mai, que les États-Unis allaient se retirer du Programme conjoint d’action global ou Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) avec l’Iran, signé par son prédécesseur, Barack Obama, le 14 juillet 2015, a créé un choc mondial et ouvert une nouvelle ère d’incertitude dans une région déjà traversée de vives tensions. Une décision que n’ont pu que regretter les autres signataires : Allemagne, France, Royaume-Uni, Chine, Russie. Pour les entreprises françaises qui avaient multiplié les missions de prospection ces deux dernières années et renoué des contacts dans un marché iranien avide de nouveautés et de modernisation, à l’instar de leurs homologues européennes, c’est une douche froide. Car pour tous, gouvernements comme entreprises, une période de flou juridique s’annonce. Et ce, pour au moins deux raisons.
1. Personne ne sait jusqu’où le président américain est prêt à aller en matière de sanctions à la République islamique et aux entreprises qui développeraient des relations économiques avec elle.
2. Ensuite, si l’Iran semble toujours enclin à respecter l’accord de démantèlement nucléaire négocié il y a deux ans et demi, mettant ainsi ses pas dans celui des Européens, rien ne dit qu’il ne se ravisera pas pour reprendre son programme nucléaire. Le 13 mai, les ministres des Affaires étrangères des trois pays européens cosignataires de l’accord ont prévu de rencontrer des représentants iraniens…
Ceci est un extrait de la prochaine Lettre confidentielle du MOCI
diffusé en avant-première à ses abonnés le 11 mai 2018 à 8H
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