En termes d’attractivité des investissements étrangers, Paris est, avec Londres, la seule destination d’Europe continentale (hors
Russie) qui figure dans le Top 10 des 25 métropoles internationales* citées par l’étude « Global Cities Investment Monitor » réalisée par Paris –
Ile de France Capitale Economique avec le cabinet d’audit KPMG, parue le 5 février.
9ème avec 641 investissements internationaux « Greenfield »
De par l’économie du Grand Paris, la capitale française
reste une destination privilégiée et une métropole qui attire des secteurs
d’activité très diversifiés. Paris figure à la 9ème place des métropoles les plus prisées des investisseurs internationaux. Londres est premier du classement, talonné par deux métropoles chinoises Hong Kong (2ème) et Shanghai (3ème).
concurrentes telles que Londres, Shanghai, Pékin, Moscou, New York ou Sydney, la « ville lumière » maintient malgré tout son attractivité mondiale. Sur
la période 2008-2012, Paris a cumulé un total de 641 investissements Greenfield, se
positionnant devant Pékin (618) et derrière São Paulo (654). La capitale britannique se classe
1ère avec 1 375 investissements. Suivent Shanghai et Hong Kong qui ont totalisé respectivement 1 133 et 996 investissements.
36 % des investissements à Paris sont dans les NTIC
En matière de secteurs d’activités des investissements, les nouvelles
technologies de l’information et de la communication (NTIC) demeurent le moteur en
Europe et dans le monde, suivies par les services financiers, et les services
aux entreprises : ainsi, quelque 36
% des investissements internationaux perçus par Paris sont destinés au secteur des
TIC, viennent ensuite les services financiers (35 %), les services et les
produits dédiés à la consommation (15 %) et l’industrie, énergie et équipement
(14 %).
métropoles d’Amérique latine, 49 % des investissements étrangers proviennent
d’Europe. Et en Amérique du Nord, les investissements européens comptent pour 59
% des investissements totaux. L’ Europe investit également chez elle : les investissements intra-européens représentent 48 %.
Ce résultat est plutôt encourageant dans la mesure où il a été obtenu dans une conjoncture difficile. Outre la concurrence des autres agglomérations, en 2012, les investissements internationaux Greenfield ont connu une baisse
globale de 12 % dans le contexte de morosité en Europe et en Amérique du nord que l’on sait. L’Amérique
latine et les Caraïbes affichent la plus forte chute des
investissements, en
baisse de 20 %. Les bons élèves sont l’Afrique et l’Australie avec des
diminutions respectives de 2 % et 3 %. L’ Europe de l’Ouest a également
enregistré une forte baisse des investissements mondiaux qui ont reculé
de 16 % en 2012.
En matière de secteurs d’activités des investissements, les nouvelles
technologies de l’information et de la communication (NTIC) demeurent le moteur en
Europe et dans le monde, suivies par les services financiers, et les services
aux entreprises. 36
% des investissements internationaux perçus par Paris sont destinés au secteur des
TIC, viennent ensuite les services financiers (35 %), les services et les
produits dédiés à la consommation (15 %) et l’industrie, énergie et équipement
(14 %).
Venice Affre
*Paris, Londres, Barcelone, Madrid,
Moscou, Francfort, Amsterdam, Istanbul, Mumbaï, Tokyo, Séoul, Shanghai,
Hong Kong, Pékin, New York, San Francisco, São Paulo, Düsseldorf, Varsovie, Dublin, Bangalore, New Delhi, Sydney,
Toronto et Abou Dhabi
Pour en savoir plus :
Consulter l’étude disponible sur le site KPMG