La perspective du déclassement de l’ambassade de France au Turkménistan au deuxième semestre 2017 en poste dit « de présence diplomatique de format très allégé », qui pourrait perdre son consulat, inquiète les milieux d’affaires français investis sur place. « C’est un pays qui correspond à ce que l’on attend de la diplomatie économique », a notamment déclaré Gilles Rémy, président de la Chambre de commerce France-Turkménistan (CCFT), dans une courte déclaration prononcée lors d’un cocktail co-organisé avec l’ambassade turkmène à Paris pour commémorer le 25ème anniversaire de l’indépendance de cette République d’Asie centrale riche en gaz et en pétrole. Hasard du calendrier, étaient présents, outre l’ambassadeur turkmène, Tchary Gueldyevitch Niyazov, coorganisateur de l’événement, son homologue français à Achgabat, François Delahousse, qui devait participer le 16 novembre à une rencontre avec les hommes d’affaires français organisée par Medef International.
Dans un courrier adressé le 12 septembre dernier à Jean-Marc Ayrault, celui qui dirige également le groupe Cifal, qui a notamment introduit Bouygues et Thalès dans ce petit pays de 5 millions d’habitants, se justifie…