En visite d’État en Chine du 8 au 10 janvier, Emmanuel Macron (notre photo) aura réussi son pari d’apparaître comme un partenaire qui compte aux yeux de son homologue Ji Xinping. Sinon, comment comprendre qu’au dernier jour du voyage présidentiel, Pékin ait annoncé une commande de 184 Airbus A320, laquelle n’était pas prévue ? Ce grand contrat, qui avoisinerait les 15 milliards d’euros (prix catalogue), permet au chef d’État français de repartir la tête haute après avoir obtenu ce succès sur un marché d’excellence planétaire, alors que quelques mois plus tôt, la Chine avait commandé 140 Airbus à l’Allemagne et 300 Boeing aux États-Unis.
Car, aujourd’hui, l’Occident est en panne de leadership : Donald Trump est un président américain jugé instable et isolationniste et Angela Merkel n’est pas encore parvenue à former le nouveau gouvernement. Pékin a ainsi pris acte du vide laissé par les États-Unis et l’Allemagne et fort opportunément occupé maintenant par Emmanuel Macron, qui se présente volontiers comme un leader européen. Le contrat aéronautique géant en est un signal…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 266
diffusée le 11 janvier 2018 auprès de ses abonnés
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