Depuis la signature, le 31 octobre, de l’Accord économique et commercial global (AECG / CETA en anglais), le processus de ratification est engagé au Canada et dans l’Union européenne (en ce qui concerne l’UE, auprès du Parlement européen et des parlements nationaux). Après avoir présenté la semaine dernière* les raisons et les grands principes de cet accord le plus ambitieux du monde, alliant, de fait, la protection de l’investissement au volet traditionnel des échanges commerciaux, La Lettre confidentielle (LC) livre ci-dessous un deuxième focus, portant sur de réelles opportunités pour les entreprises françaises. Enfin, à la rentrée, le 5 janvier 2017, dans un troisième focus, la LC ouvrira une fenêtre sur la politique commerciale de l’UE en Asie, d’une part, parce que l’accord de libre-échange signé en 2011 avec la Corée du Sud est souvent mis en avant par Bruxelles pour justifier le traité conclu avec Ottawa, d’autre part, parce que de fait, l’UE est offensive dans la principale zone émergente, l’Asie.
La France possède une présence économique à double vitesse au Canada, « très forte en matière d’investissement et relativement faible commercialement », remarquait Patrick Imbert, directeur de Business France Canada, lors d’un atelier d’informations organisé par l’agence nationale, le 13 décembre à Paris, consacré à l’Accord économique et commercial global (AECG), signé le 31 octobre entre cette nation d’Amérique du Nord et l’Union européenne (UE)…