L’Union européenne (UE) et le Japon ont finalisé, le 8 décembre, les négociations techniques portant sur leur accord de libre-échange JEFTA (Japan-EU Free Trade Agreement), scellé, au niveau politique, le 6 juillet dernier. Pour l’UE et ses États membres, cet accord de partenariat économique supprimera la grande majorité des droits payés par les entreprises européennes, qui s’élèvent annuellement à 1 milliard d’euros, il ouvrira le marché japonais aux principales exportations agricoles de l’UE et augmentera les débouchés dans toute une série de domaines.
L’accord de partenariat économique augmentera entre autres les exportations de l’UE et ouvrira de nouvelles perspectives pour les entreprises européennes, quelle que soit leur taille, ainsi que pour leurs salariés et pour les consommateurs. Il fixe également les normes les plus rigoureuses en matière de droit du travail, de sécurité, d’environnement et de protection des consommateurs, préserve pleinement les services publics et contient un chapitre spécifique sur le développement durable. Enfin, il complète et renforce les normes strictes de protection des données à caractère personnel que l’UE et le Japon ont récemment inscrites dans leur législation.
La rédaction du Moci et de sa Lettre confidentielle revient sur les étapes qui ont précédé cet accord de libre-échange moins médiatisé que le projet de partenariat transatlantique « TTIP » et l’accord de libre-échange UE/Canada, « CETA ».
– UE / Japon : un accord de libre-échange aux dépens des États-Unis – LC n° 264 du 14 décembre 2017
– UE / Japon : l’accord de libre-échange devrait entrer en vigueur début 2019 – Actualité, 12 décembre 2017
Pour aller plus loin :
Pour un historique plus complet sur le JEFTA, consulter également notre Dossier spécial JEFTA : le point sur l’accord de libre-échange UE-Japon (août 2017).