Depuis l’investiture du président Alassane Ouattara en Côte
d’Ivoire, l’assureur-crédit Ducroire voit « le bon déroulement des
élections législatives, un an plus tard, comme un signe d’apaisement
sociopolitique graduel. » (voir note en fichier attaché). Ceci alors qu’en novembre 2010 les élections
présidentielles avaient débouché sur quatre mois de guerre civile, faisant des
milliers de morts ou déplacés et paralysant l’économie. Si depuis le
conflit, « la Côte
d’Ivoire n’a pas été en mesure d’honorer les paiements rééchelonnés de sa dette
extérieure », un nouveau programme du FMI prévoit une marge de manœuvre
budgétaire pour ses arriérés de dette extérieure et dépenses publiques, tandis
que la concrétisation future du point d’achèvement de l’initiative en faveur
des pays pauvres très endettés (PPTE) entraînera un allégement considérable de
la dette.
La relance économique et la reprise des paiements de la dette
extérieure pourraient engendrer une amélioration future du risque politique, précise
Ducroire. L’allègement de la dette qui va de pair avec le point d’achèvement de l’initiative PPTE deviendra probablement réalité à la mi-2012 et viendra soutenir la viabilité croissante de la dette ainsi que le développement économique. Dans l’hypothèse de la normalisation politique en cours, on s’attend à ce que la croissance réelle du PIB atteigne 8,5% en 2012 et 6% sur le moyen terme, après une décennie de stagnation due aux conflits.
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