Face à la confusion qui règne au Royaume-Uni à 6 semaines de la date du Brexit, le 31 octobre, les milieux d’affaires français semblent se résoudre à envisager la réelle possibilité d’un « no deal », à l’instar des autorités britanniques et européennes.
Une semaine après l’appel à la mobilisation des opérateurs lancé par le gouvernement le 3 septembre, le Medef a publié un communiqué de presse, le 10 septembre, qui laisse transparaître tout à la fois de l’inquiétude et de la lassitude, ainsi que son soutien à la position de la France et de la Commission européenne dans ce dossier.
« L’accord conclu entre la Commission européenne et le gouvernement britannique en novembre dernier reste plus que jamais la meilleure solution, pour l’immédiat comme pour la future relation entre l’Union européenne et le Royaume-Uni » écrit notamment le Medef.
Et d’enfoncer le clou : « Un nouveau report de la date du Brexit ne saurait se justifier que pour des raisons politiques majeures et sur la base d’un calendrier impératif. Il ne saurait être question pour éviter un no deal, de tomber dans le piège d’un Brexit sans fin, stérile pour nos économies et dangereux pour l’intégrité de l’Union »…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 339
diffusée le 12 septembre 2019 auprès de ses abonnés
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