Selon le dernier dossier pays sur le Brésil de l’assureur-crédit belge Ducroire publié aujourd’hui, « l’économie brésilienne s’est rapidement remise de la crise financière et économique mondiale et a connu une croissance record de 7,5% en 2010 ». Mais, poursuit Ducroire, « elle est à présent proche de la surchauffe, témoin l’inflation galopante, l’étroitesse du marché du travail et la détérioration du déficit du compte courant ». Cependant pour l’assureur-crédit, « les perspectives de croissance restent fortes vu les besoins énormes en infrastructures, en raison notamment de l’organisation de la Coupe du monde de football en 2014 et des Jeux olympiques en 2016. »
Ducroire estime par ailleurs que « la mise en œuvre de réformes structurelles majeures en matière fiscale,
d’éducation, de droit du travail et de sécurité sociale dépendra de la
capacité de la présidente Dilma Rousseff à contrôler le Congrès. » Cette dernière « continuera sans doute aussi à interférer dans la sphère des entreprises, comme en témoignent la nomination du nouveau CEO de Vale ou l’importance croissante de la Banque brésilienne de développement (BNDES) », analyse Ducroire.