C’est une très bonne nouvelle pour les secteurs privés africain et français. Le 21 mars, à la fin du Sommet de l’Union africaine (UA) dans la capitale du Rwanda (notre photo), 47* des 55 membres de l’UA ont signé la déclaration solennelle de Kigali relative à la création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC).
Le projet, qui doit encore être ratifié par les Parlements nationaux, n’est pas neuf, « mais c’est une véritable avancée politique, selon Étienne Giros, président délégué du Cian (Conseil français des investisseurs en Afrique). Un bémol, toutefois : deux autres textes ont été signés avant la déclaration finale, un accord de libre échange et un protocole sur la libre circulation des personnes. Or, le nombre de signataires est moindre : 44 pour le premier, 30 pour le second.
Une tendance au rassemblement
En outre, la mise en œuvre de la ZLEC demandera du temps – au minimum deux ans pour que les pouvoirs législatifs confirment la décision des exécutifs. Pour autant, ce marché commun intra-africain qui se met en place s’inscrit dans une tendance au rassemblement, que l’on avait déjà perçu en juin 2015 à Charm el-Cheikh (Égypte), avec la signature de la Zone de libre échange tripartie (ZLET) entre trois des grandes communautés régionales – le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), dont l’Égypte, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), dont le Kenya, et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), dont l’Afrique du Sud – soit au total 26 pays représentant un produit intérieur brut supérieur à 910 milliards d’euros…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 278
diffusée le 5 avril 2018 auprès de ses abonnés
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