À l’origine tous deux du premier rapport Cyclope Afrique, qu’ils ont présenté à Paris le 4 juillet, Karim El Aynaoui, qui dirige le think tank marocain OCP Policy Center, et Philippe Chalmin, le fondateur du Cercle Cyclope, ne partagent pas la même vision sur l’implication et le rôle de la Chine dans le développement du continent africain. Leur divergences ne manquent pas d’intérêt, tant elles reflètent aussi une évolution de la donne concurrentielle sur les marchés africains. Démonstration.
Pour l’économiste marocain, qui s’interroge sur le rôle que veut jouer l’Union européenne en matière d’investissement sur le continent, la Chine, elle, « apporte une solution bon marché et fournit des investissements ». Certes, l’ex-Empire du Milieu est « malin », car « les zones industrielles qu’elle met en place lui profite »…